Films de sensibilisation
Chaque année les étudiants d’European Bachelor 2 Réalisation cinéma & audiovisuel réalisent des films de sensibilisation. Un exercice complexe qui doit s’inscrire et répondre aux codes de ces films. Les sujets sont choisis en fonction des problèmes sensibles que rencontrent notre société.
3 thèmes ont été retenus ; les actions écologiques, le féminicide et le harcèlement scolaire.
Sur la question du féminicide, l’association SOS Femme est venue se présenter à nos étudiants. Le constat développé lors de cette rencontre sur les degrés des violences envers les femmes, ou sur « le pourquoi du comment » en arrive-t-on à cet acte à permis de développer la base des scénarios.
Les étudiants ont présenté leurs projets sous forme de pitch, devant un jury composé d’intervenants professionnels et de Stéphane Torres, directeur pédagogique de la formation qui ont validé cinq propositions.
Accompagné de Guillaume Grosse, scénariste et de Guillaume Mariotti au story-board, le travail d’écriture des étudiants se déroule sur deux semaines et la phase de préparation démarre sous les conseils aguerris des professionnels (Aurélie Moreau, Didier D.Daarwin, Teddy Laroutis, Pierre Siedel, François Le Goazigo). Les étudiants ont une journée de tournage par projet, avec deux semaines de mise en place pour la recherche de décors, de casting, pour dérouler un plan de travail et pour faire la préparation technique du matériel. Ont suivi deux semaines de post-production sous l’enseignement de Patrice Perez et de Bruno Safar.
A chaque film, sa problématique ! Tango est accès sur la danse et sa chorégraphie fut le défi de ce projet tourné avec un travelling et « à l’épaule ».
Amour Amor est un beau travail de référence à la Pietà de Michel-Ange avec une mise en scène et un jeu de lumière créée dans les studios de l’école.
Sur le film Nikla Terre, inspiré d’une publicité, l’équipe a dû entièrement fabriquer le jeu de société.
Pour le projet Draw, l’enjeu se focalise sur le dessin du protagoniste. Tourné en « top shot » il doit être compréhensible rapidement par le spectateur.
Quant à Happy End, c’est le travail de la bande son qui prime (mixage sous l’encadrement de l’ingénieur du son Jean-Lionel Etcheverry).
De bonnes conditions de tournage sont possibles grâce à l’implication totale de nos partenaires. L’Espace Julien et Mélodie7 pour leurs décors. Ce travail ne pourrait exister sans la participation engagée de comédiens avec un remerciement particulier à Christophe Sartirano ou à l’école Sophie Lecomte par la présence de leurs étudiants aux postes de maquilleuses.